L’Unité Mixte de Services UMS33 créée en janvier 2015, sous la direction de François Le Naour a pour rôle/vocation d’une part de mutualiser les moyens administratifs des différentes unités de recherche de l’IAL et d’autre part de mettre des moyens matériels/techniques à disposition de celles-ci.
Elle est constituée :
- d’un pôle administratif qui assure la gestion entièrement mutualisée des quatre unités (U935, U1193, U1197 et UMS33). L’ensemble du personnel représente environ 250 personnes.
- de cinq plateformes technologiques (Animalerie, cytométrie en flux, imagerie, protéomique, bio-informatique) qui permettent aux équipes scientifiques de réaliser leurs projets avec des outils performants.
Les activités développées concernent :
- L’Administration : A pour vocation de centraliser la gestion financière et administrative des différentes unités et de diffuser les divers manifestations scientifiques et informations émanant de l’INSERM.
- L’Animalerie : Ce service est chargé de mettre en œuvre des moyens communs pour assurer, dans de bonnes conditions sanitaires et de sécurité, l'hébergement et l'élevage d'animaux utilisés par les chercheurs à des fins expérimentales, selon les modalités prévues par la réglementation. Cette animalerie est classée L2, et constituée de trois zones distinctes :
• Un secteur protégé pour l’élevage des souris normales et transgéniques.
• Un secteur d’hébergement destiné aux souris et rats en expérimentation.
• Un secteur spécifique destiné à l’élevage et à l’hébergement des souris immunodéficientes (NOD-SCID).
- La Cytométrie en flux : Plateforme équipée de quatre analyseurs et d’un trieur cellulaire. Ces appareils ainsi que les expertises développées – en particulier dans l’analyse et le tri d’évènements rares - permettent de réaliser des analyses multiparamétriques (plus de 10 paramètres) ainsi que des tris de sous-populations cellulaires.
Une des particularités du trieur (FacsAria) et d'un des analyseurs (Fortessa) est qu'ils sont équipés d'un laser UV - condition indispensable pour aborder les techniques d'analyse et de tri des cellules dites « side population » (SP) - et d'un photomultiplicateur (PMT) en paramètre taille pour les projets sur les microvésicules/microparticules.
- L’imagerie : La microscopie confocale, la vidéomicroscopie et l’imagerie sur le petit animal rendant possible toutes les études moléculaires et fonctionnelles nécessaires en biologie.
Un microscope à feuilles de lumière (SPIM) a été récemment installé. Cette technologie innovante permet un sectionnement optique rapide en 3D (piles d'images) et en profondeur. Une des caractéristiques est d'acquérir une image d'un échantillon sous différents angles (imagerie multivues).
- La protéomique avec la mise en place d’approches quantitatives (SILAC ou « label-free ») permettant la caractérisation de mélanges complexes, l’étude de complexes protéiques ou de voies de signalisation.
La digestion des protéines étant une étape essentielle de l'analyse des protéines, un robot de digestion a été récemment acquis. Cette digestion automatisée permet une reproductibilité et sensibilité élevées.
- La biologie intégrative afin de maîtriser les outils bio-informatiques d’analyse de données, d’interrogation de bases de données et de construction de réseaux biologiques à partir de la masse de données générée par les approches « omiques ».
Ces activités technologiques accessibles en priorité aux équipes du site mais aussi aux entreprises extérieures, nécessitent de maintenir les équipements existants, de les faire évoluer et d’en acquérir de nouveaux en fonction des développements stratégiques envisagés. Les développements méthodologiques sont entrepris à travers des projets pilotes étroitement liés avec les thématiques de recherche des équipes.